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Nature

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Les esprits de la nature

Aux quatre coins de la planète, les peuples premiers, descendant des peuples ancestraux de chasseurs/cueilleurs, qui vivent en contact permanent avec la nature, considèrent que tous les êtres possèdent un esprit : les rochers, les plantes, les animaux, l’eau, le vent, la pluie, les énergies, la terre mère, la lune, le soleil, les étoiles, les forces cosmiques, sont dotés d’un esprit, d’une âme, au même titre que les humains.

Dans de nombreuses traditions premières, le symbolisme de l’Arbre est multiple. Il représente aussi bien l’univers en continuelle régénération, que la source intarissable de la vie, ou encore un réceptacle du sacré céleste. L’arbre est considéré comme l’axe du monde, avec ses racines fermement plantées sous terre et ses branches dirigées vers le ciel, il symbolise le lien entre le monde terrestre et l’au delà. Les chamans sibériens font de l’arbre, l’axe de l’univers par lequel gagner l’autre monde. Cet arbre cosmique exprime la sacralité du monde, symbole de fécondité et de pérennité, l’arbre monde est pour les peuples premiers, un arbre de vie et d’Immortalité.

Pour ces peuples de tradition orale, qui n’opposent pas la « nature » et la « culture » comme nous le faisons nous-mêmes, la nature est un temple. Les traditions orales du monde entier témoignent de la croyance selon laquelle le monde naturel est empreint de puissance magique et spirituelle. Cette conception d’une nature sacrée semble être le point de départ de toutes les formes de spiritualités humaines.

Les hommes sont reliés à ces esprits invisibles de la nature, avec lesquels il est possible d’entrer en contact par l’intermédiaire de chamans, qui ont le pouvoir de communiquer avec ce monde surnaturel. Médiateurs entre le monde des esprits et celui des humains, ils entretiennent de véritables dialogues avec les êtres de la nature. En état de conscience modifié, lors de transes provoquées par la consommation de substances psychotropes parfois associées à de la musique et à des danses, le chaman intercède, par exemple, auprès de l’esprit d’une plante pour qu’il lui révèle son pouvoir de guérison. Dans ces cultures premières, les êtres non humains possèdent le même genre d’intériorité, de subjectivité, et d’intentionnalité que les êtres humains.

Ces peuples se considèrent comme les gardiens de la nature, comme les gardiens du vivant, et affirment que c’est parce qu’il s’est coupé de la nature que l’homme a vu son cœur se durcir et son esprit s’assombrir, au point de dévaster l’environnement dont il a pourtant besoin pour survivre. Pour retrouver notre véritable nature, notre capacité de contemplation et d’émerveillement, nous devons nous reconnecter à la nature, réapprendre à l’écouter, redécouvrir que la nature à l’échelle de la planète est un gigantesque organisme vivant, au sein duquel tout est connecté.
Pour ces peuples le sacré est là juste sous nos yeux, dans le brin d’herbe, dans l’oiseau sur la branche, dans le son produit par le souffle du vent dans les feuilles.

La théorie Gaïa

Cette approche traditionnelle est connu aujourd’hui sous le nom de théorie Gaïa. Une hypothèse formulée dans les années 70 par les scientifiques James Lovelock et Lynn Margulis. Cette approche affirme que l’ensemble des êtres vivants sur Terre forment un gigantesque super organisme, réalisant l’autorégulation de tous ses composants pour favoriser le maintien et le développement de la vie. Il a été nommé « Gaïa », en référence au nom de la déesse de la mythologie grecque personnifiant la Terre.

Méditer dans la nature

Méditer dans la nature est un excellent moyen de se reconnecter à la source du vivant et à notre être véritable, de retrouver l’apaisement du corps, du coeur et de l’esprit, et de faire le plein de prana, l’énergie vitale universelle.

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